Impression de films...

Ah!

Z'avez zieuté mon âge? De mon temps.. Ah! On avait que des fusil en trombone, mais une baïonnette...

Souvenir d'un temps où je me prenait pour un Rambo dont on parlait pas encore, jusqu'au moment, où j'ai vu, quand j'étais caserné à Essentho, j'ai vu des para revenir, tchouler comme des gosses, gueulant en pleine nuit, rêvant d'atrocités que ni vous, ni moi, n'avons effleurées.
Quand, une soirée, où Dam Claudine et moi-même fîmes plus grande connaissance, après une balade champêtre s'il en est possible, dans la capitale, j'eus à rencontrer ce para disant que s'il conservait sa baïonnette, il allait se faire un rasage spécial, et il m'a donné son arme, car, hé oui, dans sa parano, il avait besoin de conserver ça. Bref, il me donna cet engin pour éviter de faire une bêtise, je l'ai, la-bas, dans des caisses, ça amasse la poussière...

C'est bien de jouer à Rambo, mais même les plus durs à cuire, ont leurs nuits visitées par leurs victimes. Certes, Papon, n'a jamais eu ce cauchemar, mais lui, il restait derrière un bureau, jamais il a levé un arme, et s'est battu.

Et je voudrais parler d'un film que je visionne presque par accident, j'ai plein de branles qui trainaillent sur notre réseau, des tas de films, et j'essaie, tel le moine, de classer tout ce bazar comme dirait notre cheffe vénérée.

Dans l'extrait que je vous propose, on y voit le trailer de Alien VS Predator Requiem...

Au début du film, on voit un papa, qui se croit un peu, quelque part, tellement fort, par l'image ressentie par de son fiston.... Regardez l'extrait, le papa, hop, dans la tronche, le fiston, hop, dans la tronche...



Bref, ici, heureusement, ce n'est qu'un jeu, tant qu'on s'y croit pas...

Parce que le jour où la bombe éclate, y aura pas de bouton "PAUSE" !

https://www.youtube.com/watch?v=-lQOvgG9P3M

Le film d’Alain Resnais, Hiroshima mon amour (1959) – scénario par Marguerite Duras - est une belle méditation sur la vie, l’amour, le temps, et la mémoire . . . et sur l'explosion de la bombe atomique à Hiroshima de 1945 aussi.
Cet fait est le centre de la méditation sur tous les autres thèmes du film. C'est la mémoire et son processus – qui unifie le passé et le présent – qui est le vrai thème du film, la mémoire construisant le passé comme base pour le présent. Sans la mémoire, le temps n’existe pas vraiment; sans la mémoire, nous ne pouvons pas comprendre ni le temps ni les événements de notre vie.

Le film commence par une conversation entre deux personnes qui apparaissent comme deux corps nus dans une embrasse passionnée à Hiroshima, quatorze ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale. L’homme, un japonais (Lui) dit à sa compagne (Elle) :
- Tu n’as rien vu à Hiroshima... rien.
- J’ai tout vu . . . tout.
Elle continue à insister qu’elle a vu tout au musée à Hiroshima, dans les photographies et les reconstitutions :
- Je n’ai rien inventé.
- Tu as tout inventé.
Et quelque part, c’est vrai : elle n’était pas là, à Hiroshima, ce jour-là, quand la bombe atomique a explosé; mais, d'une certaine façon, elle a vu et elle peut construire un souvenir des horreurs de ce jour, parce qu’elle a vu des images, des images éprouvées et saisies par les autres. Elle dit qu’on doit apprendre à voir; on doit aussi apprendre à se souvenir...

A noter que les dialogues de ce film ont été écrits par Marguerite Duras (L'amante)

Des romans qui vous emportent sans se rendre compte de quoi que ce soit! Qui se laissent dévorer le temps d'un clin d'oeil.

Comme on l'as appris en philo, appuyer sur un bouton pour déclencher une bombe atomique demande moins de haine que de poignarder un gars...
Plus la distance entre amis/ennemis est elevé, moin il faut de haine pour le tuer et plus cela semble facile!

taelos a écrit:
Plus la distance entre amis/ennemis est elevé, moin il faut de haine pour le tuer et plus cela semble facile!

D'ailleurs, j'suis de mauvais poil, alors viens pas m'emm*** sinon je te bute, hein ^^

.... Ma chérie... Il a des missiles,....Et des anti-missiles..

Et puis, c'est lui qui me supportait moralement quand j'ai eu ce coup de stress à la suite de la disparition non disparus de ta cagnotte....

Et puis, tu as eu ton café ce matin....

Et puis, tu pourras jouer avec la poupée cet aprem, lors de ta sieste...

Et j'ai aussi 12rafales qui peuvent rapidement arriver sur les lieux^^

Une rafale étant une tournée, tu nous en mets 12

Sois le bienvenu et... SANTE !

Je viens de perdre 20M a cause de fraudon....Mais j'ai put quand même faire mon 12emes rafales(avions).

Et pour la tournée, vu le préudice je pense que tu peux deja l'envoyer

Un truc qui me tracasse terriblement... Le cœur que vous mettez dans ce jeu...

Moi aussi, dans l'esprit de mieux faire, mais sans me tracasser des échecs...
Allez, je vais oublier mon côté gamin, juste pour apporter le peu d'expérience que la vie m'a apportée. L'expérience de l'échec... Il faut que les jeunes puissent supporter cet état de chose, car, quand ça arrive dans la vie de tout les jours, il faut pouvoir la supporter! Un échec n'est pas la fin de tous les espoirs! Un échec est une leçon dont le sage arrive à épuiser toute la sève.
Te tracasse, y a des échecs qui me font encore mal, beaucoup de mal, mais je me relève, plus lentement que vous tous, because handicap, qu' importe! Se relever. Que risque-t-on? On ne meure qu' une fois! Promis juré!

Taelos, je me souviens, j'avais légèrement plus que toi en âge...
J'avais fini mes humanités classiques. J'étais revenu de vacances, c'était la rentrée, plus pour moi, j'avais été reçu à l'examen d'entrée à l'école des Mines, comme candidat ingénieur civil. Il faisait bon, les cuisses des filles se laisssaient encore voir, l'air sentait encore la nature, l'automne était encore loin. Avec une bande de potes, on s'était porté volontaires, pour gérer le prêt des manuels scolaires... On voyait des jeunes, beaucoup plus jeunes que toi, des jeunes comme toi, qui rentraient en poésie.

Bref, ça a pris une semaine, nous, universitaires, nous rentrions qu'en octobre...
A la fin de la semaine, des profs nous ont invités, dans un resto italien, à Liège, Place de l'Université. On a terminé le repas avec des pousses-café, l'ambiance était bon enfant. Il est vrai que mes camarades et moi-même n'avions besoin de rien. Tout semblait clair dans l'avenir. C'est là que j'ai goutté la grappa pour la première fois.
A la sortie, les profs disaient que nous devions goûter à notre jeunesse, et ô combien c'était vrai! Car juste avec la volonté, tout est permis! Car quand on est jeune, tant que l'on respecte l'autre, tout est possible....

A un certain moment, il faut laisser le virtuel de côté, et plonger, oser, plonger dans le projet, dans son exécution, et, et... Sache que tu as l'énergie pour les rêves les plus fous! Mais dans la réalité, et dans le respect de l'autre...

Bref, je retourne soigner les biquettes de Claudine, et fouiller la cave, il est temps que je boive quelque chose de sérieux.